LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
Une des premières déclarations du nouveau gouvernement travailliste a été l'annonce faite par le nouveau ministre de la Culture, des medias et du sport, Mr Chris Smith, que les Marbres du Parthénon ne seraient pas rendus à la Grèce. Il était évident depuis quelque temps que la politique d'un chef travailliste précédent, Neil Kinnock, favorable à la restitution des Marbres, n'avait plus le soutien de la ligne quelque peu nationaliste de Tony Blair.
Pourtant, une interview encourageante avait été accordée au Daily Telegraph 12 mois avant l'élection par celui qui était alors porte-parole du parti pour le dossier de l'Héritage, Mark Fisher. Il avait dit, pouvait-on lire, qu'un gouvernement travailliste rouvrirait les entretiens avec la Grèce pour discuter de la restitution à Athènes des frises du Parthénon.
La suite de ses propos est moins encourageante. Il affirmait que parti travailliste gardait sur l'issue des négociations un esprit ouvert, et que le British Museum tenait "une très bonne cause, de même que les Grecs".
Tout cela a maintenant laissé place à une décision de... qui au juste ? ... selon laquelle les Marbres resteront au British Museum.
"Le parti travailliste n'a pas à l'heure actuelle de projet de retour des Marbres d'Elgin (sic), cependant cette politique est en cours de révision et une déclaration aura lieu au cours de 1997."
Malheureusement, la Parti Travailliste n'a jamais adopté de politique précise sur les Marbres du Parthénon. Cet état de faits laisse au chef du parti travailliste le soin de prendre les décisions dans ce domaine. Deux chefs précédents du Parti Travailliste, Michael Foot et Neil Kinnock, étaient l'un et l'autre favorables à la restitution à la Grèce des Marbres du Parthénon. Malheureusement, ni l'un ni l'autre ne sont devenus Premier Ministre.
Le "Nouveau" Parti Travailliste se fait encore plus tirer l'oreille pour consulter ses membres que le précédent. Il est donc peu probable que les membres du Parti Travailliste aient une chance d'exprimer une opinion et de constituer la politique du Parti Travailliste. Cela signifie que la décision va demeurer entre les mains du leader Travailliste.
Pourquoi ne pas envoyer au parti travailliste un courrier électronique protestant contre son rejet hâtif de la demande grecque sur les marbres du Parthénon, et expliquant pourquoi les marbres du Parthénon doivent être rendus à la Grèce. Pour en savoir plus, allez à la page
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